IDHAE:Απαγωγές εξαφανίσεις και δολοφονίες Δικηγόρων
30 Αυγούστου 2016-Διεθνής ημέρα εξαφανισθέντων
Συρία
Ο Abdullah al-Khalil,Δικηγόρος, απήχθη από μέλη ένοπλων ομάδων,στις 18 Μαΐου 2013,και τα ίχνη του παραμένουν άγνωστα.
Ο Δικηγόρος Khalil Matouq και ο βοηθός του Mohamed Zaza συνελήφθησαν στις 2 Οκτωβρίου 2012 και από τότε θεωρούνται εξαφανισμένοι.
Τη νύχτα της 9ης προς 10η Δεκεμβρίου η Δικηγόρος Razan Zeitouneh,ο σύζυγος της Waël Hamada καθώς και οι Nazem Hamadi και Samira Khalil υπερασπιστές των ανθρωπίνων δικαιωμάτων,απήχθησαν από την περιοχή Δούμα κοντά στη Δαμασκό.Δεν έχει υπάρξει καμία είδηση για την τύχη τους από τότε.
Μπαγκλαντές
Ο δικηγόρος Mir Ahmed Bin Quasem, μέλος του δικηγορικού συλλόγου Αγγλίας και Ουαλίας και του δικηγορικού συλλόγου του Μπαγκλαντές συνελήφθη τη νύχτα της 9ης Αυγούστου 2016 και έκτοτε αγνοείται.
Παρακάτω παρατίθεται αυτούσιο τα κείμενο του IDHAE (Institut des Droits de l’Homme des Avocats Européens).
IDHAE L’bservatoire Mondial
des Droits de la Défense et des violations des droits des avocats
Au secours des avocats depuis 1984
30 août 2016
Journée internationale des victimes de disparition forcée
Ces avocats victimes de disparitions forcées
Abdullah al-Khalil, Mir Ahmed Bin Quasem,
Khalil Matouq, Razan Zeitouneh
La disparition forcée a été consacrée par la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées (2006), instrument international entré en vigueur le 23 décembre 2010, et par la journée du 30 août, Journée internationale des personnes disparues, célébrée depuis 2011.
Soustraites à la protection de la loi et extraites de la société, les personnes disparues sont à la merci de leur ravisseur, souvent torturées, constamment menacées de mort.
Lorsqu’elle constitue une pratique généralisée et systématique, les disparitions forcées constituent un crime contre l’humanité (art. 7 du Statut de Rome).
AU BENGLADESCH,
9 AOUT 2016
MIR AHMED BIN QUASEM A ETE ENLEVE A SON DOMICILE
PLUS AUCUNE NOUVELLES DEPUIS
Dans la nuit du 9 août 2016, Mir Ahmed Bin Quasem a été enlevé à son domicile au Bangladesh, et conduit de force dans un véhicule aux vitres teintées par plusieurs hommes ayant refusé de décliner leur identité et de produire un mandat d’arrêt.
Depuis aucune information n’a été fournie sur sa situation, sa localisation ni sur les charges qui pèsent contre lui. Les autorités affirment ne pas le détenir .
Mir Ahmed Bin Quasem, membre du Bar of England and Wales et de la Supreme Court Bar Association of Bangladesh, est le fils de Fils de Mir Quasem Ali, figure de l’opposition condamné à mort par le Tribunal pour les crimes internationaux (TCI) créé par le Parlement bangladais pour des crimes de guerre commis durant la guerre de 1971 contre le Pakistan,
Membre de l’équipe de défense de son père, il se bat pour que son père, qui a ait appel de sa condamnation de 2014, bénéficie d’un procès équitable et d’une défense pénale adéquate.
EN SYRIE, DES DIZAINES DE MILLIERS DE DISPARUS DEPUIS 2011
Depuis le début de la crise en 2011 en Syrie, des dizaines de milliers de disparitions dont plusieurs avocats.
2 OCTOBRE 2012
KHALIL MATOUQ
« ARRETE » à SAHNAYA
PLUS AUCUNE NOUVELLES DEPUIS
Khalil Matouq et de son assistant et ami Mohamed Zaza, ont été été arrêtés le 2 octobre 2012 à l'un des différents points de contrôle gérés par le gouvernement alors qu'ils se trouvaient à mi-chemin entre la maison de Matouq dans la banlieue de Damas Sahnaya et son bureau à Damas. Les demandes d'informations adressées au procureur à Damas par sa famille et ses collègues en 2012 et 2013 ont seulement conduit à les autorités syriennes à nier l'arrestation des deux hommes. Depuis lors, leurs familles et amis n'ont reçu aucune information des autorités. Des détenus libérés ont, d'autre part, informé la famille de Matouq qu'ils l'avaient reconnu dans divers centres de détention gérés par le gouvernement, y compris à la Direction générale de la sécurité et de l'État 285 et dans les locaux de l'Intelligence militaire 235 à Damas.
Bien que les raisons de leur arrestation ne soient pas très claires, leur disparition forcée est probablement liée à des travaux de Matouq en tant qu'avocat des droits de l'homme spécialisé dans la défense des prisonniers politiques. Il a travaillé, souvent bénévolement, avec des centaines de personnes détenues uniquement pour l'exercice légitime de leurs droits humains. Il est également le directeur du Centre syrien pour les études juridiques et de recherches. En 2015, il était à la deuxième place sur la liste d'un prix récompensant les avocats "qui travaillent de manière exceptionnelle à promouvoir la primauté du droit et les droits humains et sont menacés en raison de leur travail."
9 AU 10 DECEMBRE 2013
RAZAN ZEITOUNEH,
SON MARI, WAËL HAMADA, NAZEM HAMADI
PLUS AUCUNE NOUVELLES DEPUIS
Dans la nuit du 9 au 10 décembre 2013 – la date n’est pas innocente – Razan Zeitouneh, son mari, Waël Hamada, Nazem Hamadi et Samira Khalil, l'épouse de Yassin Haj Saleh, l'un des principaux théoriciens de la révolution, avaient été enlevés dans le secteur de Douma, une ville proche de Damas contrôlée par plusieurs groupes armés de l'opposition .Des hommes masqués ont fait irruption dans les locaux du Centre de documentation des violations (CVC), qui est rattaché aux comités locaux de coordination (CLC) – un réseau de militants qui tient la comptabilité de la répression en Syrie, dans un secteur contrôlé par les rebelles mais assiégé par les troupes du régime.
18 MAI 2013
ABDULLAH AL-KHALIL
EMMENE PAR DES HOMMES ARMES NON IDENTIFIES A LA SORTIE DE SON BUREAU
PLUS AUCUNE NOUVELLES DEPUIS
Le 18 mai 2013 en fin de soirée, Abdullah al-Khalil aurait été emmené par des hommes armés non identifiés à la sortie de son bureau dans la ville d'al Raqqa, au nord-est du pays,. Selon des proches, il a été emmené en même temps qu’ un autre homme dans deux voitures, et l’on ignore ce qu’ils sont devenus depuis. Les groupes armés d’opposition locaux auraient nié toute responsabilité dans cet enlèvement.
Abdullah al Khalil, un avocat des droits de l'homme syrien de premier plan, membre de Detainees Defence Team (équipe de défense des détenus) à Al Riqqa, est devenu chef du Conseil local du gouvernorat d’al Raqqa après sa prise de contrôle par des groupes d’opposition armés en mars 2013,
Depuis le début du soulèvement en mars 2011, il a donné des conseils juridiques gratuits et a fourni une aide financière à des douzaines de victimes d'arrestations et de détentions arbitraires. Il a été depuis lors victime d'une campagne de harcèlement et d'intimidation orchestrée par les autorités, y compris de détentions, acharnement judiciaire et menaces de mort. Il a été arrêté à cinq reprises par les forces gouvernementales au cours de ces deux dernières années pour avoir défendu des prisonniers politiques et promu les droits humains dans le cadre de son travail d'avocat
AVEC L’OBSERVATOIRE IDHAE DENONCEZ AVEC FORCE TOUTES FORMES DE DISPARITION FORCEE ET D’ARRESTATION ARBITRAIRE
EN SAVOIR PLUS :
Νιγηρία 28 Αυγούστου 2016:δολοφονία του δικηγόρου Ken Atswuete
O δημοφιλής δικηγόρος Ken Atswuete ,ατρόμητος υπερασπιστής των ανθρωπίνων δικαιωμάτων, δολοφονήθηκε από άγνωστους ενόπλους στην κατοικία του, αμέσως μετά την ομιλία του στο ετήσιο συνέδριο του Δικηγορικού Συλλόγου Νιγηρίας.(NBA)
Παρακάτω παρατίθεται αυτούσιο τα κείμενο του IDHAE (Institut des Droits de l’Homme des Avocats Européens).
IDHAE L’bservatoire Mondial des Droits de la Défense et des violations des droits des avocats
ACTION URGENTE AVOCAT
Au secours des avocats depuis 1984
Communiqué
NIGERIA
28 août 2016
Ken Atsuwete
le célèbre avocat,
Militant des droits de l’homme
de Port Harcourt
assassiné par des hommes armés à moto à son domicile à Aluu.
Avocat bien connu de Port Harcourt, Ken Atsuwete, a été assassiné par hommes armés à son domicile dans la communautéOmoku-Aluu , peu de temps après son intervention lors du congrès annuel de l'Association du Barreau nigérian (NBA) , tenue à Port Harcourt, dans l’état de Rivers.
Les hommes armés à bord de deux motos avaient quelques heures plus tôt, dans la journée, enlevé un locataire qui résidait sur les lieux, à Aluu, à côté de l’université de Port Harcourt (UNIPORT), après l’avoir contraint sous la menace d’une arme à leur ouvrir la maison. Ils l’avaient emmené vers une destination inconnue avant de l’interroger et de se rendre compte de leur erreur. Ils sont revenus à 20 heures, au soir du 28 août, et ont investi cette fois ci le domicile de Ken Atsuwete ; Ils l’ont abattu de plusieurs tirs.
Avocat populaire avocat installé à Port Harcourt, Ken Atsuete, était, le directeur exécutif de l'Alliance des droits de l’Homme .Il était l'un des orateurs à la 56ème conférence annuelle de l'Association du Barreau nigérian, qui venait de se terminer à Port Harcourt.
Ken Atsuete était aussi l'avocat principal de la défense de l'ancien président du gouvernement local d’Asari-Toru, OjukayeAmachree, qui fait face à une accusation - que l’on dit fabriquée - d’assassinat et il était également en charge de l'affaire des présidents de gouvernement local élus sous l’étiquette All Progressive Congress (APC) qui ont été limogés dans l'Etat de Rivers.
Le Directeur exécutif de l’ Institut des droits de l'homme et du droit humanitaire, Anyakwee Nsirimovu a déclaré que KenAtsuete était «un avocat intrépide des droits de l'homme, un homme qui a travaillé dur et détestait l'injustice à tous les niveaux…il s’agit d’ une tentative de faire taire la parole. Il faut que la vérité soit dite, personne ne peut tuer la parole, car c’est une des composantes d'une démocratie viable ».
L'APC a qualifié la mort de l'avocat comme « le plus meurtrier des forfaits à motivation politique qui a eu lieu dans l'Etat de Rivers ces derniers temps ».
Selon la police, Ken Atsuete venait de ramener sa famille des États-Unis une avant d'être assassiné.
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