IDHAE: ΣΥΛΛΗΨΕΙΣ ΚΑΙ ΦΥΛΑΚΙΣΕΙΣ ΔΙΚΗΓΟΡΩΝ – ΥΠΕΡΑΣΠΙΣΤΩΝ ΑΝΘΡΩΠΙΝΩΝ ΔΙΚΑΙΩΜΑΤΩΝ
Τουρκία 8 Σεπτεμβρίου2016:Ένταλμα σύλληψης κατά 26 Δικηγόρων
Ο εισαγγελέας της Αττάλειας έχει εκδώσει ένταλμα σύλληψης εναντίον των Münip Ermiş, Lider Tanrıkulu και άλλων24 δικηγόρων ως μέρος της καταστολής εναντίον του κινήματος Γκιουλέν, που ξεκίνησε στον απόηχο της απόπειρας του αποτυχημένου πραξικοπήματος της 15ης Ιουλίου.
Παρακάτω παρατίθεται αυτούσιο τα κείμενο του IDHAE (Institut des Droits de l’Homme des Avocats Européens).
IDHAE Le seul bservatoire Mondial des Droits de la Défense et des violations des droits des avocats
ACTION URGENTE AVOCAT
Au secours des avocats depuis 1984
Avocats en péril
TURQUIE 8 septembre 2016
Mandat d’arrêt contre 26 avocats à Antalya
Münip Ermiş , vice-président de l'Association des Avocats contemporains (ÇHD), Lider Tanrıkulu, membre du conseil de l’Ordre du Barreau Antalya
et 24 autres avocats
Le procureur d'Antalya a émis un mandat d’arrêt contre 26 avocats y compris les membres de l'Association des Avocats contemporains (ÇHD), dans le cadre des opérations de répression contre le mouvement Gülen, lancé à la suite de la tentative de coup d'Etat manqué du 15 Juillet. Münip Ermiş, Vice-président du ÇHD, a été placé en garde à vue au matin du 8 septembre. Son domicile et son cabinet ont été fouillés. Il est l'un des noms dans un mandat qui comprend les perquisitions des domiciles et cabinets de 26 avocats y compris ceux de Lider Tanrıkulu, membre du conseil de l’Ordre du Barreau Antaly Les autres avocats inclus dans l’ordre d’arrestation sont : Abdullah Selen, Hakan Evcin, Adnan Taşkın, Ali Önal, Arif Usta, Ammar Yılmaz, Burak Can, Enes Tokgöz, Erdal Taş, Erkan Satılmış, Fırat Coşkun, Ayşe Tokgöz Coşkun, Hasan Tarık Şen, İbrahim Eren Çakıroğlu, İbrahim Yıldız, İlknur Mersin, Mustafa Alper Oral, Osman Yengil, Salih Bayram Akıncı, Mustafa Özmen,Kenan Mengi, Tuba Günay Durmaz et Sedat Alp. Depuis le début de la répression contre le FETÖ, ce prétexte est utilisé comme un outil d'oppression envers les associations et des individus qui n'ont manifestement aucun lien avec FETÖ. ÇHD est une association d’avocats, qui depuis 1974, s’efforce dans le cadre des activités professionnelles de ses membres de promouvoir la lutte pour la défense des droits de l’homme et la défense des personnes opprimées en Turquie. (IDHAE08/09/16). TURQUIE - 8 septembre 2016 Mandat d’arrêt contre 26 avocats à Antalya Les premiers visés Münip Ermiş, vice-président de l'Association des Avocats contemporains (ÇHD), et de Lider Tanrıkulu, membre du conseil de l’Ordre du Barreau Antalya Le procureur d'Antalya a eémis un mandat d’arrêt contre 26 avocats y compris les membres de l'Association des Avocats contemporains (ÇHD), dans le cadre des opérations de répression contre le mouvement Gülen, lancé à la suite de la tentative de coup d'Etat manqué du 15 Juillet. Münip Ermiş, Vice-président du ÇHD, a été placé en garde à vue au matin du 8 septembre. Son domicile et son cabinet ont été fouillés. Il est l'un des noms dans un mandat qui comprend les perquisitions des domiciles et cabinets de 26 avocats y compris ceux de Lider Tanrıkulu, membre du conseil de l’Ordre du Barreau Antaly Les autres avocats inclus dans l’ordre d’arrestation sont : Abdullah Selen, Hakan Evcin, Adnan Taşkın, Ali Önal, Arif Usta, Ammar Yılmaz, Burak Can, Enes Tokgöz, Erdal Taş, Erkan Satılmış, Fırat Coşkun, Ayşe Tokgöz Coşkun, Hasan Tarık Şen, İbrahim Eren Çakıroğlu, İbrahim Yıldız, İlknur Mersin, Mustafa Alper Oral, Osman Yengil, Salih Bayram Akıncı, Mustafa Özmen,Kenan Mengi, Tuba Günay Durmaz et Sedat Alp. Depuis le début de la répression contre le FETÖ, ce prétexte est utilisé comme un outil d'oppression envers les associations et des individus qui n'ont manifestement aucun lien avec FETÖ. ÇHD est une association d’avocats, qui depuis 1974, s’efforce dans le cadre des activités professionnelles de ses membres de promouvoir la lutte pour la défense des droits de l’homme et la défense des personnes opprimées en Turquie. (IDHAE08/09/16).
L’APPEL :
L’Observatoire Mondial des Droits de la Défense IDHAE condamne l’opération menée contre Münip Ermiş, vice-président de l'Association des Avocats contemporains (ÇHD), contre Lider Tanrıkulu, membre du conseil de l’Ordre du Barreau Antalya et contre 24 autres avocats : Abdullah Selen, Hakan Evcin, Adnan Taşkın, Ali Önal, ArifUsta, Ammar Yılmaz, Burak Can, Enes Tokgöz, Erdal Taş, Erkan Satılmış, Fırat Coşkun, Ayşe Tokgöz Coşkun, Hasan Tarık Şen, İbrahim Eren Çakıroğlu, İbrahim Yıldız,İlknur Mersin, Mustafa Alper Oral, Osman Yengil, Salih Bayram Akıncı, Mustafa Özmen, Kenan Mengi, Tuba Günay Durmaz et Sedat Alp, sour le prétexte fallacieux de réprimer les coup d’état manqué du 15 juillet.
L’Observatoire Mondial des Droits de la Défense IDHAE appelle les autorités turques à libérer immédiatement et sans condition Münip Ermiş que leur détention est arbitraire car elle ne vise qu'à sanctionner leurs activités légitimes des droits de l'homme, et de mettre un terme au harcèlement, y compris au niveau judiciaire, contre eux et plus généralement contre tous les défenseurs des droits humains et des avocats.
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Ηνωμένα Αραβικά Εμιράτα:Ο δικηγόρος ανθρωπίνων δικαιωμάτων Mohammed al-Roken φυλακισμένος από το 2013.
Ο δικηγόρος και καθηγητής Dr Mohammed al- Roken καταδικάστηκε σε 10 χρόνια φυλάκιση τον Ιούλιο του 2013, μετά από μια βίαιη καταστολή ακτιβιστών για τα πολιτικά και ανθρώπινα δικαιώματα στα Ηνωμένα Αραβικά Εμιράτα.
Παρακάτω παρατίθεται αυτούσιο τα κείμενο του IDHAE (Institut des Droits de l’Homme des Avocats Européens).
IDHAE Le seul bservatoire Mondial des Droits de la Défense et des violations des droits des avocats
ACTION URGENTE AVOCAT
Au secours des avocats depuis 1984
Avocats en péril
ÉMIRATS ARABES UNIS
Demander la libération de Mohammed al-Roken, avocat des droits de l’homme
Mohammed al-Roken Emprisonné depuis quatre ans dans la prison de al-Rezin à Dubaï
Cela fait désormais quatre ans que Mohammed al-Roken, 54 ans, est détenu à la prison d’al-Rezin aux EAU à la suite de sa condamnation en juillet 2013 par la Cour de sûreté de l’État à 10 ans de réclusion ainsi qu’à un contrôle administratif de 3 ans pour avoir prétendument monté une organisation en vue de renverser le régime en place. Il s’est également vu interdire d’exercer l’activité d’avocat.
Arrêté en juillet 2012, détenu dans une prison secrète, il affirme avoir été torturé et maltraité dans le but d’obtenir des preuves. Après un simulacre de procès collectif à huis clos, il a été condamné en juillet 2013, à 10 ans de prison, interdit d’exercer sa profession d’avocat et transféré dans l’une des prisons les plus redoutées des Émirats arabes unis. Au total, 69 personnes ont été condamnées, en juillet 2013, à des peines allant de sept à quinze ans au terme d'un procès politique. Les accusés n’ont pas eu le droit de faire appel, les décisions rendues par la Cour Suprême fédérale étant définitives.
Les « 94 » ont été accusés de "création l'établissement et d’exécution d'une organisation qui cherche à opposer les principes de base du système de gouvernance des EAU et de coup d’Etat» et «communication avec des personnes et les entités et les établissements internationaux et étrangers basés en dehors de l'État, afin de porter atteinte à l'image de l'Etat », accusations qui se réfèrent à des violations de l'article 180 du Code pénal émirien.
Le Groupe de travail sur la détention arbitraire a appelé les autorités des EAU à libérer Mohammed al-Roken et à le réhabiliter. La Rapporteuse spéciale pour l’indépendance des juges et des avocats a, pour sa part, dénoncé la torture et les mauvais traitements subis par des personnes arrêtées aux EAU et s’est dite préoccupée par les intimidations, les menaces et les arrestations auxquelles sont confrontés les avocats aux EAU.
Rappel :
Mohammed Abdullah al-Rokena été interpellé le 17 juillet à 1h30 alors qu’il était en route pour un poste de police à Dubaï afin de signaler la disparition, survenue cinq heures auparavant, de son fils Rashid Mohamed al-Roken et de son gendre Abdullah al-Hajeri.
Mohammed al-Roken était l’un des avocats de la défense dans l’affaire très médiatisée concernant cinq militants politiques – connus sous le nom « UAE 5 », les « Cinq des Émirats » – qui ont été arrêtés, jugés et condamnés à une peine de prison par un tribunal-émirati en novembre 2011 pour avoir insulté publiquement de hauts représentants de l'État mais en réalité pour avoir tenu un forum internet critiquant la politique du gouvernement des EAU et les dirigeants, avant d'être libéré en vertu d’une amnistie présidentielle.
Mohamed al-Roken avait demandé dans les jours précédant son arrestation, que son client Ahmed Abdul Khaleq, blogueur de 35 ans, qui défend les droits de la minorité bidun (Arabes apatrides) des Émirats arabes unis - l’un des « Cinq des Émirats » - ne soit pas expulsé. Considéré comme apatride par les Émirats arabes unis, Ahmed Abdul Khaleq, né dans les Émirats arabes unis, n'avait jamais vécu ailleurs Il était détenu sans inculpation depuis le 22 mai et menacé de le demeurer sans limite s’il ne quittait pas les Émirats arabes unis. Les autorités l’ont contraint, le 16 juillet, à s’exiler vers la Thaïlande avant de procéder quelques heures après, à l’arrestation de son avocat.
Depuis mars 2012, Mohamed al-Roken défendait les membres de l'association Reform and Social-Guidance - Daawat al-Islah(Appel à la Réforme), une association non-violente politique prônant une plus grande adhésion aux préceptes de l'islam, qui ont été arrêtés. Ils sont accusés, d’avoir établi et de gérer une organisation dans le but de commettre des crimes contre la sécurité d'état. Ils sont également accusés d'avoir des liens avec des « organisations étrangères et des agendas extérieurs ».
Mohammed al-Roken était harcelé depuis plusieurs années en raison de son engagement public pour les droits humains. Durant ces deux dernières décennies, Mohammed al-Roken s’est consacré à la défense et à la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales tout en soulignant leur universalité et indivisibilité. En mars 2011, Mohammed al-Roken et 132 autres personnes (professeurs d’université, juges et étudiants, notamment) avaient signé une pétition réclamant des réformes démocratiques dans les Émirats arabes unis. En réponse, le gouvernement s’en est pris vivement aux militants, menant en particulier plusieurs vagues d’arrestations.
En 2006, Mohammed al-Roken avait été arrêté et détenu après qu'il eut accordé une interview à une chaîne arabe de télévision par satellite sur le conflit du Liban. Il avait été libéré sans avoir été inculpé mais il lui avait été interdit depuis, de donner des entretiens aux médias, de publier des articles ainsi que de donner des conférences à l'Université d'al-Ain.
En 2004, il avait demandé aux autorités l’autorisation de créer une association ayant pour objectif de défendre les droits de l’homme aux EAU. L’autorisation lui fut refusée mais octroyée à des personnalités proches du régime. (Voir Ces avocats assassonés, etc. …2012 et 2013…)
A lire aussi :
L’APPEL : Mohammed al-Roken a besoin de votre attention et de votre soutien. Mohammed al-Roken est un éminent avocat et professeur. Il a consacré sa vie à la défense et à la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales tout en soulignant leur universalité et indivisibilité. Il est persécuté pour son travail pacifique en tant qu’avocat dans la protection des droits de l’homme.
Mohammed al-Roken a été arbitrairement arrêté le 17 juillet 2012 avec son fils Rachid Mohammed al-Roken et son gendre Abdullah El Hajiri dans les cadre de mesures prises par les autorités pour réduire au silence les dissidents pacifiques et les demandeurs de réforme. Détenu dans une prison secrète, il affirme avoir été torturé et maltraité dans le but d’obtenir des preuves. après un simulacre de procès collectif de 94 militants et détracteurs du gouvernement, condamné en juillet 2013, à 10 ans de prison, interdit d’exercer sa profession d’avocat et transféré dans l’une des prisons les plus redoutées des Émirats arabes unis. Les accusés n’ont pas eu le droit de faire appel, les décisions rendues par la Cour Suprême fédérale étant définitives.
La criminalisation de Mohammed al-Roken vise à entraver son militantisme en faveur des droits de l’homme, son travail d’avocat des réformistes détenus arbitrairement pour leurs opinions et leur opposition au régime ainsi que son action destinée à souligner les défis auxquels ils doivent faire face dans leur lutte pour les droits de l’homme et est par conséquent inacceptable. Mohammed al-Roken était harcelé depuis plusieurs années en raison de son engagement public pour les droits de l’homme : intimidations, menaces, arrestations arbitraires, interdiction de voyager, saisie du passeport, interdiction d’enseigner, d’écrire pour les journaux et de s’exprimer devant les médias et a même été victime de disparition forcée, en violation de la Constitution des EAU et des dispositions de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, à laquelle les EAU refusent d’adhérer et protéger les droits de l’homme et les libertés fondamentales universellement reconnus (Déclaration sur les défenseurs des droits de l’homme) de 1998, selon laquelle « Chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, de promouvoir la protection et la réalisation des droits de l’homme et des libertés fondamentales aux niveaux national-et international. » Avec l’Observatoire, demandez aux autorités des ÉMIRATS ARABES UNIS de : - libérer immédiatement et sans condition Mohammed al-Roken et tous les prisonniers d’opinion - garantir leur protection contre tout acte de torture et mauvais traitements. - garantir à tous les défenseurs des droits humains la liberté d’agir et de s’exprimer sans crainte de représailles, conformément aux normes du droit international-des droits humains, y compris la Déclaration des Nations Unies sur les défenseurs des droits de l'homme.
VOUS AUSSI AGISSEZ AU PLUS VITE ! LETTER I N ENGLISH PLEASE
Ecrivez immédiatement en arabe, en anglais ou dans votre propre langue pour: Demander la libération de Mohammed al-Roken, avocat des droits de l’homme
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