IDHAE: Nέες Φυλακίσεις Δικηγόρων –Υπερασπιστών ανθρωπίνων Δικαιωμάτων
Κίνα 22 Σεπτεμβρίου 2016
Ο Δικηγόρος Xia Lin καταδικάστηκε σε 12 έτη φυλάκισης,μετά από δύο χρόνια κράτησης.Δήλωσε αθώος, ενώ οι υποστηρικτές του ισχυρίζονται ότι ήταν ακόμη ένα παράδειγμα αντιποίνων, επειδή ήταν υπέρμαχος των ανθρωπίνων δικαιωμάτων.
Παρακάτω παρατίθεται αυτούσιο τα κείμενο του IDHAE (Institut des Droits de l’Homme des Avocats Européens)
IDHAE L’bservatoire Mondial des Droits de la Défense et des violations des droits des avocats
ACTION URGENTE AVOCAT
Au secours des avocats depuis 1984
Avocats en péril
CHINE
22 septembre 2016
Emprisonné depuis le 16 novembre 2014
Xia Lin
l’avocat d’Ai Weiwei et de Pu Zhiqiang,
condamné à
12 ans de prison
par le Tribunal populaire intermédiaire n° 2 de Pékin
sur des « charges fabriquées » de « fraudes »
Xia Lin, 46 ans, l’avocat d’Ai Weiwei et de Pu Zhiqiang, a été condamné par le Tribunal populaire intermédiaire n° 2 de Pékin à 12 ans de prison au matin du 22 septembre 2016. Le verdict était attendu depuis trois mois.
Une parodie de procès.
Arrêté le 16 décembre 2014, Xia Lin avait comparu pour « fraudes » le 17 Juin 2016 devant le Tribunal populaire intermédiaire n° 2 de Pékin. Ses avocats ont soulevé les nombreuses irrégularités juridiques et diverses violations procédurales y compris: la privation du droit d’accès à un avocat, de mauvais traitements, tels que des séances d'interrogatoire exténuantes, brillant lumières sur lui, et l'utilisation intensive des manilles, et en refusant d'accorder aux avocats de la défense accès complet à la preuve. Le tribunal a refusé de faire droit à une demande d'exclusion des preuves obtenues par la torture après qu’un témoin ait déclaré qu'il avait été menacé par la police pour faire des déclarations à charge contre Xia Lin. La juridiction n’a pas davantage permis à la défense de citer ses témoins pour la défense de Xia, ni permis à la défense d'interroger les autres témoins. Les journalistes et les supporters ont été empêchés d'entrer dans la salle d'audience.
Lorsque Pu Zhiqiang a été arrêté, il était l’avocat de Pu Zhiqiang, aux côtés de sa nièce Qu Zhenhong . A la suite de l’arrestation de cette dernière, Xia Lin était devenu, lorsqu’il a été arrêté à son tour, l'avocat principal de la défense. Xia Lin tout comme Qu Zhenhong, se sont vus également refuser l'accès à leurs avocats de la défense. Avant d’avoir pu savoir pourquoi son client était si difficile à voir, il a lui-même fait l’objet d’une arrestation. L’arrestation de Xia Lin constituait une première. Par le passé, le gouvernement avait certesarr^été nombre d’avocats pour leur activisme mais il n’avait presque jamais arrêté des avocats alors qu’ls étaient en train de défendre des accusés dans des affaires importantes.
L’invocation de « charges fabriquée »s ».
Comme cela est devenu une stratégie répressive dans nombre de pays qui ne respectent pas les droits de l’homme (voir Kazakhstan, Kirghiztan, Vietnam etc…),, le militant Xia Lin s’est vu accuser de « fraudes ». Les membres de sa famille ont reçu un avis d’arrestation alléguant de motifs de « fraude » et d’« extorsion de fonds ». Selon ses avocats, les autorités chinoises ont accusé Xia d'une escroquerie de 100 millions de RMB au préjudice de plusieurs individus pour rembourser ses dettes de jeu. Selon des journalistes chinois, le bureau de propagande du gouvernement chinois avait émis des ordonnances interdisant la couverture médiatique de la détention de Xia Lin.
Xia Lin a affirmé son innocence et a déclaré que l’affaire montée contre lui est un acte de représailles pour son travail professionnel. Il a dit à ses avocats que la majorité des interrogatoires de police qu’il avait dû subir était erssentiellement axés sur sa gestion passée d’affaires "politiquement sensibles" et sus sa relation avec Yushan, Pu Zhiqiang, et AiWeiwei, entre autres, et ne portaient aucunement sur la fraude alléguée .
Quant au fond, si Xia Lin ne conteste pas avoir emprunté de l'argent, il indique que c’est par l'intermédiaire d'un contrat privé avec les parties concernées, qui ne constitue pas un acte criminel. Un des prêteurs est venu pour apporter les preuves devant le tribunal de ce qu'il a prêté librement de l'argent à Xia, mais il n’a pas été entendu. Aucun des quatre parties concernées n'a jamais déposé une plainte pénale ou civile contre Xia. devant le tribunal les autorités n’ont pas davantage fourni aucune quelconque preuve de dettes de jeu, y compris les renseignements élémentaire sur le montant dû et à qui.
L’avocat des causes sensibles.
Xia Lin, 46 ans, est diplômé Southwest Institute of Political Science and Law (devenue l'Université Sud-Ouest) en 1988. Après l'obtention du diplôme, il a été affecté au Bureau de la sécurité publique la province du Guizhou, mais il a décidé de devenir avocat.
Après avoir exercé dans le Guizhou pendant plus d'une décennie, il a décidé de s’installer à Pékin. Là, il a pris en charge de nombreuses affaires "sensibles" dans le cadre du pro-bono. en 2006 pour défendre Cui Yingjie un colporteur migrant qui avait tué un officier de l’administratiion urbaine et qui avait confisqué ses biens application de la loi (chengguan ). Cui a été condamné à mort avec sursis au lieu de l'exécution immédiate. En 2009, il travaillait avec Pu Zhiqiang au sein du même cabinet d’avocat, le cabinet Huayi de Pékin, sur l’affaire du militant écologiste Tan Zuoren (condamné à cinq ans de prison pour avoir voulu enquêter sur la qualité des bâtiments scolaires qui se sont effondrés lors du séisme du Sichuan en 2008.
Il a été l’avocat du célèbre artiste Ai Weiwei, et sa compagnie Beijing Fake Cultural Development Ltd qui a contribué à populariser son œuvre et auquel le fisc chinois réclame 15 millions de yuans (environ 2,4 millions de dollars) au titre d'impôts impayés et d'amendes. ainsi que de l’intellectuel Guo Yushan le fondateur de l'Institut de transition, un centre de recherche indépendant, arrêté à Pékin lors de la répression contre les partisans des manifestations pro-démocratie de Hong Kong. Hong Kong, un mois avant que Xia ne soit arrêté.
(Pour en savoir plus : Vois 200 avocats assassinés, emprisonnés,… 2015, page 92)
A lire aussi :
L’APPEL :
L’Observatoire considère que les poursuites et la condamnation de Xia Lin ne sont que des représailles en raison de son activité d’avocat en charge de la défense des et pour l’empêcher d’accomplir son devoir de défenseur.
L’Observatoire considère constate que Xia Lin n’a pas bénéficié d’un procès équitable.
L’Observatoire, demande aux autorités chinoises de :
- libérer immédiatement et sans condition Xia Lin
- garantir sa protection contre tout acte de torture et mauvais traitements.
- garantir à tous les défenseurs des droits de l’homme la liberté d’agir et de s’exprimer sans crainte de représailles, conformément aux normes du droit international-des droits de l’homme, y compris la Déclaration des Nations Unies sur les défenseurs des droits de l'homme.
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Βιετνάμ
Ο Δικηγόρος Nguyễn Văn Đài θα παραμείνει κρατούμενος έως τον Δεκέμβριο του 2016 συμπληρώνοντας ένα χρόνο από τη σύλληψη του.Το Ινστιτούτου Ανθρωπίνων Δικαιωμάτων των Ευρωπαίων Δικηγόρων καταδικάζει την αυθαίρετη σύλληψη του Nguyen Van Đài, καθώς και τις κατηγορίες εναντίον του, που φέρεται να στοχεύουν στην επιβολή κυρώσεων για τις νόμιμες και ειρηνικές δραστηριότητες του για την υποστήριξη της δημοκρατίας και των ανθρωπίνων δικαιωμάτων.
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Au secours des avocats depuis 1984
Avocats en péril
Les Oubliés (7)
Ils croupissent quelque part seuls dans une cellule sans que personne ne songent à eux…
VIETNAM
Radié par les siens,
il se bat seul en prison au nom des droits de l’homme
Nguyễn Văn Đài
Détenu
Dans un lieu inconnu
depuis le
16 décembre 2015
Sous couvert de « propagande antiétatique », ce sont ses seules activités en faveur de la démocratie et des droits de l’homme qui sont visées.
L’APPEL
L'Observatoire condamne l'arrestation arbitraire de Nguyễn Văn Đài, ainsi que les charges retenues contre lui, qui semblent viser à sanctionner pour ses activités légitimes et pacifiques en faveur de la démocratie et des droits de l’homme.
L'Observatoire appelle les autorités vietnamiennes à le libérer immédiatement et sans condition et d'abandonner toutes les charges retenues contre lui.
L’Observatoire demande au gouvernement du Vietnam de respecter les obligations légales, d'utiliser toutes les mesures nécessaires pour prévenir la torture et les mauvais traitements des personnes en garde à vue, conformément à la Convention contre la torture et au Pacte international sur les droits civils et politiques (PIDCP) - auquel le Vietnam est partie.
L’Observatoire demande qu’il soit mis fin à l'utilisation de dispositions vagues, relatives à la «sécurité nationale» pour réduire au silence ceux qui défendent les droits de l'homme, militants et blogueurs, y compris l'utilisation de l’article 88, «propagande contre la République socialiste du Vietnam" qui ne respecte pas le droit à la liberté et à la liberté d'expression. garanti par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ( PIDCP).
Le 27 août 2016 la justice vietnamienne a prolongé la détention de Nguyễn Văn Đài, pour une durée de quatre mois jusqu’à décembre 2016, la portant à 12 mois au total.
Nguyễn Văn Đài a été de nouveau arrêté, le 16 Décembre 2015, en compagnie de son assistante, Le Thu Ha, alors qu’il se rendait à une réunion sur les droits de l’Homme avec des représentants de l’Union européenne. Il a été inculpé de « propagande contre l’Etat de la République socialiste du Vietnam » dé »lit défini par l’article 88 de l’ancien code pénal ainsi que dans le nouveau qui rentrera en vigueur en 2016. Il risque 20 ans de prison s’il était déclaré coupable. En réalité, sous couvert de « propagante antiétatique », ce sont ses seules activités en faveur de la démocratie et des droits de l’homme qui sont visées.
Dix jours avant son arrestation, le 6 décembre 2015, Nguyễn Văn Đài avait été violemment agressé et blessé par des individus, qu’il a décrits comme étant des policiers en civil, alors qu’il rentrait chez lui à Hanoï, après avoir participé à une réunion sur les droits de l’homme au Vietnam et la Constitution de 2013, organisée au domicile d’un ancien prisonnier de conscience, dans le cadre de la “Semaine des droits de l’Homme au Vietnam” à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme de l’ONU.
Roué de coups par des policiers en civils le 6 décembre, arrêté le 16 par le ministère de la Sécurité publique : depuis le harcèlement contre Nguyễn Văn Đài n’en finit pas. Les membres de sa famille se sont vu refuser tout contact avec lui. Les autorités ont refusé de fournir des informations sur le lieu de détention et leur état de santé.
A la fin du printemps 2016, l’épouse de Nguyễn Văn Đài, Vũ Minh Khánh, a pris la courageuse décision de se rendre à l’étranger pour effectuer une tournée de sensibilisation aux États-Unis, en Europe et en Australie sur les conditions de détention de son mari. Pendant sa tournée, Vũ Minh Khánh a signalé qu’elle n’était pas une militante mais qu’elle avait été poussée à l’action par sa méfiance à l’égard de la justice vietnamienne, et par la crainte que son mari ne soit condamné à 20 ans de prison s’il était déclaré coupable des charges de « propagande contre l’État » retenues contre lui.
Elle a expliqué qu’elle ne l’avait pas vu son mari, ni entendu depuis son arrestation. Elle a indiqué que bien qu’il soit atteint d’une hépatite B, elle n’a aucun moyen de savoir s’il a besoin de soins et, dans l’affirmative, si les autorités les lui fournissent. Si elle pense que Nguyễn Văn Đài se trouve au centre de détention B14 de Hanoï, elle ajoute qu’elle ne peut en être sûre, étant donné qu’il est notoire que les autorités transfèrent les prisonniers d'opinion d’un centre de détention à l’autre.
Le 6 juillet 2016, à son retour, elle a été arrêté à l’aéroport d’Hanoï.Elle a été retenue à l’aéroport pendant des heures pour y subir un interrogatoire, avant d’être relâchée tard dans la nuit. Entretemps, un petit groupe d’amis et de militants qui s’étaient rassemblés devant l’aéroport pour l’accueillir n’ont reçu aucune information sur le lieu où elle se trouvait.
Le harcèlement contre Nguyễn Văn Đài n’a jamais cessé. En janvier 2015, son domicile avait été attaqué par deux hommes non identifiés qui ont cassé la porte d'entrée de l'appartement et menacé de brûler sa maison. Il avait déjà été victime d’agressions similaires, notamment en mai 2014, sans qu’aucune enquête ne soit ouverte. En juin 2013, il avait publiquement dénoncé la surveillance dont il faisait l’objet à son domicile. Après s’être procuré un détecteur de micros, il avait découvert que les autorités l’écoutaient depuis une pièce attenante à son appartement, attirant ainsi l’attention sur le renforcement de la surveillance et de la censure « physique » à l’encontre des blogueurs vietnamiens.
Nguyễn Văn Đài avait déjà été condamné, en 2007, à quatre ans de prison et quatre ans de résidence surveillée, pour « propagande antigouvernementale menaçant la sécurité nationale ». Il avait été libéré de prison le 6 mars 2011, après avoir effectué, au jour près l’intégralité de sa peine soit quatre années de détention. Placé en résidence surveillé pour 4 ans, jusqu’au six mars 2015, il venait juste d’achever de purger cette peine de résidence surveillée, lors de son arrestation.
A cette époque, selon l'Agence AVI, un ancien bâtonnier du barreau de Hanoi, Nguyên Trong Ty, n’avait pas craint de condamner lui-aussi ses agissements: "Lorsque les fautes commises par Đài avaient été dénoncées devant le barreau de Hanoi, la direction du barreau avait adopté une ferme attitude et lui a demandé de faire son autocritique". Le barreau de Hanoi n’avait ensuite radié.
Nguyễn Văn Đài, né en 1969, signataire de l’appel du « Bloc 8406 » et militant des droits de l’homme bien connu, n’a pas le droit d’exercer sa profession d’avocat parce qu’il a été radié du barreau de Hanoï par ses confrères. Il est contraint de s’exprimer en tant que « journaliste-citoyen et cyberactiviste ».
Après ses études de droit à l’université de Hanoi, Nguyễn Văn Đài a travaillé pendant un temps dans divers cabinets d’avocats de la capitale, puis il s’est inscrit au barreau de la province de Vinh Phuoc. A partir de 1999, il s’est engagé dans des activités en faveur des droits de l’homme et plus particulièrement de la liberté religieuse. En 2002, il a rejoint le barreau de Hanoï et a travaillé notamment au sein du cabinet d’avocats Thiên An.
En 2004, il a assuré assure la défense du célèbre pasteur mennonite Nguyên Hông Quang. Il devient membre de l’Association internationale des pasteurs protestants, ainsi que de sa branche asiatique. En avril 2004, avec onze de ses confrères, il fonde l’Association des avocats pour la justice. Au mois de novembre 2006.a fondé le “Comité pour les Droits de l’Homme au Vietnam”.
**(Pour en savoir plus : Voir Ces avocats assassinés, emprisonnés,… 2016, page 120)
Actions demandées:
Merci d’écrire aux autorités vietnamiennes en leur demandant de:
1. Garantir en toutes circonstances l'intégrité physique et psychologique de Nguyễn Văn Đài et tous les autres défenseurs des droits de l'homme au Vietnam;
2. Libérer immédiatement et sans condition Nguyễn Văn Đài parce que sa détention semble sanctionner simplement ses activités pacifiques en faveur de la démocratie et des droits de l’homme ce qui est contraire au droit national et international;
3. Mettre fin à tous les actes de harcèlement, y compris au niveau judiciaire, contre Nguyễn Văn Đài, sa femme ainsi que contre tous les défenseurs des droits de l'homme au Vietnam;
4. Modifier l'article 88 du Code criminel, pour la mettre en conformité avec les normes internationales des droits de l'homme;
5. Se conformer aux dispositions de la Déclaration des Nations Unies sur les défenseurs des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU le 9 Décembre 1998, et notamment :
- à son article 1 qui dispose que "chacun a le droit, individuellement ou en association avec d'autres, de promouvoir et d'œuvrer pour la protection et la réalisation des droits de l'homme et des libertés fondamentales aux niveaux national et international»,
- à l'article 12.2, qui dispose que «L’État prend toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection par les autorités compétentes de chacun, individuellement ou en association avec d'autres, de toute violence, menace, représailles, de facto ou de jure discrimination, pression ou autre action arbitraire dans le cadre de son exercice légitime des droits visés dans la présente Déclaration ";
vi. Plus généralement, d'assurer en toutes circonstances le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales conformément aux instruments relatifs aux droits de l'homme internationaux et régionaux ratifiés par le Vietnam.
ADRESSES:
• S.E. M. Pham Binh Minh, ministre des Affaires étrangères, 1 Ton That Dam St., district de Ba Dinh, Hanoi, Vietnam; Tél: 84-4-37992000; 080 48235; Fax: 84-4-38231872 - 84-4-37992682, Email: [email protected]
• S.E. M. Nguyen Thai Binh, ministre de l'Intérieur, 37A Nguyen Binh Khiem St., Hai Ba Trung District, Hanoi, Vietnam; Tél: 84-4-39764116 - 84-4-39764278; Fax: 84-4-39781005
• S.E. M. Ha Hung Cuong, ministre de la Justice, 56-60 Tran Phu St., district de Ba Dinh, Hanoi, Vietnam; Tél: 84-4-37336213 - 84-4-37338068; Fax: 84-4-38431431
• S.E. M. Tran Dai Quang, ministre de la Sécurité publique, 44 Pourtant Kieu St., Hoan Kiem District, Hanoi, Vietnam; Tél: 84-4-069 42545 - 84-4-048 226602; Fax: 84-4-9420223
• S.E. M. Vu Duc Dam, Ministre, Bureau du gouvernement (OOG), 1 Hoang Hoa Tham St. Ba Dinh District, Hanoi, Vietnam; Tel: 84-4-80 43100; 84-4-80 43569; Fax: 84-4-80 44130
• M. Nguyen Trung Thanh, Ambassadeur extraordinaire et Plenipotentiaire, Représentant permanent, 30 chemin des Corbillettes, 1218 Grand-Saconnex, Genève, Suisse; Tel (Assistant): +41 022-791 85 40; Téléphone: +41 (0) 22 791 85 40; Fax: +41 (0) 22-798 07 24; Email: [email protected]
Ainsi qu’aux représentations diplomatiques du Vietnam dans vos pays respectifs.
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Ecrivez immédiatement en arabe, en anglais ou dans votre propre langue pour:
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RESERVE AUX MEMBRES DE L'IDHAE
Πακιστάν 8 Αυγούστου 2016
54 Δικηγόροι νεκροί κατά τη διάρκεια επίθεσης στην Κουέτα. Δικηγόροι σε ολόκληρο το Πακιστάν έχουν αποφασίσει να μποϊκοτάρουν τις δικαστικές διαδικασίες σε ένδειξη διαμαρτυρίας. Ο Δικηγορικός Σύλλογος του Πακιστάν ζήτησε από τους δικηγόρους της χώρας να τηρήσουν πένθος μια εβδομάδα.
Στο κείμενο που ακολουθεί παρατίθενται τα ονόματα των δικηγόρων που δολοφονήθηκαν.
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ACTION URGENTE AVOCAT
Au secours des avocats depuis 1984
PAKISTAN
8 août 2016
HOMMAGE
AUX
54
AVOCATS
morts
lors de l'attentat de Quetta
le 8 août 2016
Le martyr des avocats baloutches
©[L'Observatoire 2016]
Le 2 août 2016, un avocat, Jahanzaib Alvi, a été abattu par des hommes armés dans le quartier de Faisal à Quetta. Il revenait de la de la cour dans sa voiture lorsque des personnes armées sur moto ont ouvert le feu. Il a reçu 10 balles causant sa mort instantanée sur place. Aussitôt, Bilal Kasi, un éminent avocat et président du Barreau du Baloutchistan (Balochistan Bar Association (BBA), a fermement condamné l'assassinat de l'avocat et annoncé une grève de deux jours dans tous les tribunaux et les avocats inférieurs et supérieurs Il a condamné le trop grand nombre d'assassinats ciblés qui ont eu lieu à Quetta au cours des dernières semaines, dont plusieurs avaient spécifiquement visé des avocats. Il exigé l'arrestation immédiate des assassins de l'avocat.
Six jours plus tard, Bilal Anwar Kasi, président de l'Association du Barreau du Baloutchistan, a été abattu dans la rue à Quetta, au matin du 8 août 2016, alors qu’il se rendait au palais de justice. Lui aussi a reçu 10 balles dans le corps.
Son corps a été emmené immédiatement à l'hôpital public de Quetta où il a été déclaré mort. Immédiatement l’ensemble de la communauté du barreau en deuil s’est porté spontanément vers l’hôpital de Quetta et se sont regroupés devant le service des urgences où gisait le corps du bâtonnier, criblé de blessures par balle, afin d'exprimer leur douleur.
Mais un attentat suicide était programmé contre le regroupement des avocats en deuil à l'hôpital civil de Quetta. Alors qu’environ 200 personnes, en grande partie avocats et journalistes, s’étaient massées nombreux, un kamikaze a fait exploser la charge explosive qu’il portait sur lui au milieu de la foule venue pour se recueillir et demander justice.
L'attentat la fait plus de 70 morts et plus de 100 blessés. Entre 54 et 63 avocats auraient été tués. Seuls 54 ont pu être identifiés. Deux journalistes, le photographe de Dawn et de la chäine Aaj News ont été tués et blessé plus de 120 personnes, y compris les femmes et les enfants. Toute une génération d'avocats - petite communauté très unie à Quetta - a été décimée. Au total, 150 des 300 avocats au Baloutchistan ont été tués ou blessés dans l'attaque du 8 Août à Quetta. "Nous avons perdu tous nos dirigeants", a déclaré Attaullah Langov, ancien secrétaire du barreau du Baloutchistan, évoquant "un vide qui ne sera jamais comblé de notre vivant".
Au Baloutchistan, la plus vaste et la plus pauvre des provinces du pays, frappée par les insurrections et une sévère répression militaire, de nombreux groupes armés islamistes, confessionnels ou séparatistes sèment la violence, les autorités civiles sont perçues comme corrompues et l'armée accusée d'exactions. Dans ce contexte, les avocats jouent un rôle important pour dénoncer les abus.
Les avocats sont régulièrement pris pour cible au Pakistan, lors d'assassinats ciblés ou d'attaques à petite échelle. Mais l'attentat du 8 aout 2016, est la première tuerie de cette ampleur subie par la profession.
L'attentat a été revendiqué à la fois par une faction talibane - le groupe dissident Tehrik-e-Taliban Jamaat-ul-Ahraar - et par les djihadistes du groupe de l’Etat islamique,
Les avocats à travers tout le Pakistan ont décidé boycotter les procédures judiciaires en signe de protestation. Le Pakistan Bar Council (PBC) a demandé aux avocats du pays d’observer un deuil d’une semaine.
1. Bilal Anwar Kasi
46 ans, Plus de 20 ans de barreau Président Balochistan Bar Association (BBA),
Eminent spécialiste de droit pénal, Bilal Anwar Kasi était le président en exercice du Barreau du Balochistan quand il a été abattu par des hommes armés sur Mano Jan la route de Quetta.
2. Baz Mohammad Kakar
45 ans, Plus de 20 ans de barreau
Baz Mohammad Kakar avait été à deux reprises bâtonnier du barreau du Baloutchistan. Arrêté en 2007 après que le régime de Pervez Musharraf ait déclaré urgence dans le pays, il avait été la figure de proue du mouvement pro-démocratique, qui au cours des années 2007-2009, a obtenu la restauration de juges destitués par l'ancien dictateur militaire.
Après avoir été l'un des premiers avocats baloutches à faire allégeance à l'ancien Juge en chef Iftikhar Mohammad Chaudhary, il est resté un militant et a fait campagne pour la règle de droit au Pakistan et a joué un rôle important dans le mouvement des avocats au Baloutchistan
3. Qahir Shah
48 ans, 22 ans de barreau
Ancien vice-président du barreau auprès de la Cour suprême du Pakistan, il était le secrétaire général du barreau du Balouchistan and vice-président de Conseil de l’Ordre du Balouchistan.. Il venait de signer son acte de candidatue pour le poste de secrétaire général du barreau du Balouchistan deux jours seulement avant sa mort. Il était le conseiller juridique de la municipalité de Quetta.
4. Sunghat Jamaldini
35 ans, 16 ans de Barreau
Membre actif du barreau et fils d'un sénateur, Sangat Jamaldini était candidat au poste de secrétaire des finances pour les prochaines élections du Barreau Haute Cour du Balouchistan.
Sangat Jamaldini était membre de la Commission des droits de l'Homme du Pakistan, travaillant sur la question des disparus au Baloutchistan. De nombreuses organisations internationales de défense des droits de l'Homme dénoncent depuis des années les exactions au Baloutchistan des forces de sécurité, accusées d'avoir fait "disparaître" des milliers de personnes, notamment des militants séparatistes non violents. L'armée, qualifiant les séparatistes de "terroristes", réfute régulièrement ces accusations.
Sangat Jamaldini s'est aussi battu pour les droits des femmes, menant un combat difficile et de longue haleine dans un pays conservateur et patriarcal.
5. Adnan Kasi
38ans, 10 ans de barreau
Adnan Kasi avait passé les examens du barreau à Londres au début des années 2000, et était devenu le plus jeune dirigeant de la Faculté de droit de Quetta, où il a instauré des mesures pour en finir avec le népotisme et la tricherie.
Il avait fondé son propre cabinet, exerçait à la Cour suprême et faisait campagne pour le poste de secrétaire général à la prochaine élection de l'Association du Barreau Haute Cour du Balouchistan prévues pour le 13 août…
6. Chakar Rind
38 ans, 11 ans de barreau
Originaire de Turbat dans District de Kech de Balouchistan, Chakar Rind, 38 ans, avait obtenu son LLB et une maîtrise en sociologie de la Faculté de droit de Quetta. Il était membre du comité central de l'Organisation des étudiants baloutches.
7. Dawood Kasi
40 ans.16 ans de barreau
Dawod Kasi était un militant passionné de l’état de droit dans le pays. Il a pris une part active dans le mouvement pour la restauration des juges et ancien juge en chef Iftikhar Muhammad Chaudhry.
Diplômé de la Faculté de droit de Quetta, il a été élu président de l'Association du Barreau du Balouchistan (BBA) en 2014.
8. Gul Zareen Kasi
34 ans, 4 ans de barreau
Gul Zareen Kasi croyait à la formation d'un système de justice pour mineurs juste au Pakistan et a travaillé avec des organismes de protection de l'enfance comme Sanjog et la Société pour la protection des droits de l'enfant.
Il a également été membre de l’Amrican Bar Association, auprès duquel il a participé à des travaux et assisté à des événements comme invité d'honneur.
9. Askar Khan Achakzai
32 ans, 7 ans de Barreau
Askar Khan Achakzai était le frère cadet de Asghar Khan Achakzai, le président du Parti National Awami (ANP) du Balouchistan.
10. Jamal Abdul Naseer
42 ans, 12 ans de Barreau
Jamal Abdul Naseer, avait été un membre actif du barreau dans sa lutte pour la restauration des juges destitués. Il faisait campagne pour la création d'un forum des juristes professionnels à Quetta.
11. Qazi Bashir
46 ans, 19 ans de barreau
Qazi Bashir a obtenu son diplôme de droit à la Faculté de droit de Quetta. Il était aussi un militant politique actif et le secrétaire de la section des juristes du Parti national. Sa femme est professeur adjoint au collège de filles à Quetta.
12. Ghulam Muhammad
32 ans , 5 ans de barreau
13. Jamil ur Rehman Qazi
40 ans, 11 ans de Barreau
Jamil ur Rehman Qazi avait déménagé récemment pour s’installer à Quetta à la recherche d'une base plus sûre pour sa famille, après avoir été grièvement blessé à Khuzdar en 2013 par des hommes armés qui avaient ouvert le feu sur lui, en le blessant de trois balles dans la jambe.
14. Malik Wazeer Kasi
37 ans, 9 ans de Barreau
Malik Wazeer Kasi a pris part au mouvement pour la restauration des juges destitués pendant le régime Musharraf.
15. Qaiser Sherani Khan
30 ans, 4 ans de barreau
16. Muhammad Imran Sheikh
31 ans, 5 ans de barreau
17. Rehmat Kharotai
32 ans, 6 ans de barreau
18. Mir Mehmood Ahmed Lehri
43 ans, 10 ans de barreau
19. Muhammad Saleem Butt
54 ans, 29 ans de barreau
20. Bashir Ahmed Zehri
50 ans, 14 ans de barreau
21. Ghani Jan Agha
52 ans, 16 ans de barreau
22. Naseer Langove
32 ans, 5 ans de barreau
23. Muhibullah
39 ans, 10 ans de barreau
24. Nooruddin Rakhshani
45 ans, 15 ans de barreau
25. Manzar Siddique
46 ans, 19 ans de barreau
26. Noorullah Kakar
39 ans, 16 ans de barreau
27. Munir Ahmed Mengal
46 ans, 11 ans de barreau
28. Naqeebullah Tareen
31 ans, un an de barreau
29. Muhammad Ayub Sadozai
44 ans, 17 ans de barreau
30. Attaullah Kakar
40 ans, 12 ans de barreau
31. Hafeezullah Mengal
36 ans, 3 ans de barreau
32. Hafeezullah Khan Mandokhail
32 ans, Moins d’un an de barreau
33. Ghani Mashwani
44 ans, 14 ans de barreau
34. Muhammad Ashraf Sulehri
56 ans, 16 ans de barreau
35. Bashir Ahmed Kakar
8 ans de barreau
36. Ainuddin Nasar
42 ans, 10 ans de barreau
37. Syed Ziauddin
26 ans, 2 ans de barreau
38. Ghulam Haider Kakar
37 ans, 2 months into practice
39. Aimal Khan Watanyar
23 ans, un an de barreau
40. Abdullah Achakzai
39 ans 4 ans de barreau
41. Muhammad Ali Satakzai
45 ans, 16 ans de barreau
42. Sarfaraz Sheikh
42 ans, 11 ans de barreau
43. Abdul Nasir Kakar
43 ans, 13 ans de barreau
44. Waqas Khan Jadoon
31 ans, 4 ans de barreau
45. Taimoor Shah Kakar
29 ans, 1 an de barreau
46. Arthur Victor
39 ans, 14 ans de barreau
47. Sher Gul Davi
29 ans, 4 ans de barreau
48. Feroz Khan
44 ans, 17 ans de barreau
49. Sabir Ali
29 ans, 2 ans de barreau
50. Ghulam Farooq Badini
35 ans, 3 ans de barreau
51. Amanullah Langove
30 ans, 13 ans de barreau
52. Faizullah Khan Sargarah
62 ans, 28 ans de barreau
53. Ghousuddin
41 ans, 13 ans de barreau
54. Abdul Rashid
48 ans, 26 ans de barreau